L'Italie séduit encore
11/03/2006
Par la rubrique Rugby
de Sports.fr
Grâce à leur victoire samedi sur l'Ecosse, à l'occasion de la 4e journée du Tournoi des Six Nations, les Irlandais restent, au contraire de leur adversaire du jour, dans la course à la victoire finale. Les Verts s'en sont remis à la botte d'O'Gara, impeccable dans son rôle de buteur. De son côté, l'Italie de Pierre Berbizier a réussi le match nul face au Pays de Galles (18-18), qui jouait pourtant dans son antre du Millenium de Cardiff. Les Azzurri confirment leurs progrès, tandis que les Gallois s'enfoncent un peu plus dans le marasme.
Pays de Galles-Italie: 18-18
Consulter aussi: le match à la loupe.
Intraitable en attaque comme en défense, Bergamasco a réalisé un gros match.Les Transalpins ont réussi samedi à Cardiff leur premier match nul dans le Tournoi des Six Nations depuis leur entrée dans la compétition en 2000. Face à des Gallois tenants du titre mais décidément hors de forme, les hommes de Pierre Berbizier ont confirmé leurs progrès tactiques et techniques pour arracher un match nul (18-18) mérité.
D'abord réalistes, les Gallois marquent lors de leurs deux premières incursions dans les 22 mètres italiens. Sur une pénalité dans un premier temps, par Stephen Jones, (3-0, 4e), puis sur un essai, par Mark Jones sur l'aile droite (8-0, 10e). Les Transalpins, dominateurs dans ces premières minutes, marquent à leur tour par Galon, après un jeu au large consécutif à une pénaltouche (8-5, 15e).
Les Dragons, vexés, réagissent rapidement par Stephen Jones, qui profite d'une pénalité jouée rapidement et de l'apathie de la défense italienne pour marquer un nouvel essai, qu'il transforme lui-même (15-5, 25e). Le reste de la période sera entièrement galloise. On ne donnait plus cher de la peau des Italiens, jusqu'à ce que Canavosio, à une minute de la pause, intercepte une passe sautée à l'entrée de ses 22 mètres et ne file inscrire un essai de 80 mètres. Au meilleur moment, l'Italie égalise (15-15, 40e).
La deuxième période sera moins spectaculaire. Mieux en place, les Italiens prennent l'avantage pour la première fois du match, grâce à une pénalité de Pez (15-18, 46e). L'ouvreur italien manquera ensuite une nouvelle pénalité, au contraire de son alter ego Stephen Jones, qui, à l'heure de jeu, égalisait (18-18, 59e). Malgré quelques rares offensives des deux côtés, le score ne bougera plus.
Les Gallois évitent là l'humiliation d'une défaite à domicile et d'une dernière place au classement. Leurs problèmes restent cependant loin d'être réglés. Quant aux Italiens, ils auront toutes raisons de croire à la victoire le 18 mars à domicile face à l'Ecosse.